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Autisme : encore des lacunes

Mise en ligne 16/05/2017 Santé Chiffres

Quelques jours avant de quitter le gouvernement, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, a reçu le rapport réalisé par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), en lien avec l’Inspection générale de l’Éducation nationale (IGEN) sur l’évaluation du 3e plan autisme 2013-2017.
Lancé le 2 mai 2013, le 3e plan autisme 2013-2017 a été doté de 205,5 millions d’euros composés à 95% de crédits médico-sociaux. 136 millions ont été affectés à la création de places en établissements.

Le 3e plan constitue une référence pour les acteurs nationaux et territoriaux tant pour la cohérence de sa structure (cadre d’action, objectifs, responsables) que pour les recommandations de bonnes pratiques mais il comporte plusieurs fragilités dans sa construction et dans sa gouvernance. D’une manière générale, l’inclusion de la politique de l’autisme dans la politique générale du handicap de heurte à des difficultés.

Le plan autisme structure la politique publique des parcours avec des résultats très hétérogènes. Ainsi, la mise en oeuvre du dispositif de repérage et de diagnostic peine à se structurer et les parcours des familles sont heurtés du fait d’un paysage éducatif, sanitaire, social et médico-social éclaté. Enfin, les réalisations dans le domaine de l’intervention pour les adultes sont en retard, insuffisamment diversifiées et trop éloignées des attentes des familles.

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